Broderie blanche
le terme général recouvre des techniques très diversifiées. Leur seul point commun est qu’on les met en œuvre, ensemble ou séparément, pour un travail au fil blanc sur tissu blanc, qu’il soit opaque (lin, coton) ou, pour des travaux particulièrement raffinés, translucide (mousseline, filet).
Techniques:
La broderie blanche recourt à trois techniques principales. Le travail sur jours permet, par emploi du procédé des fils tirés ou des fonds ajourés, de créer des ouvertures qui paraissent sombres sur le fond blanc.
On peut également découper des formes dans le tissu, puis les broder au point de boutonnière pour empêcher qu’elles ne s’effilochent. Des points de dentelle à l’aiguille comblent parfois les espaces ainsi découpés.
La broderie blanche proprement dite recourt à des points de couture formant des motifs en relief.
Les différents styles:
Depuis des siècles, on pratique la broderie blanche dans le monde entier, ce qui a fait naître des styles très variés où plusieurs techniques sont utilisées. La broderie norvégienne, dite Hardanger, utilise le point passé plat droit, les fils tirés ou la découpe. Cette dernière va des petits trous de la broderie anglaise aux formes flottantes de la reticella italienne, où le fond est si largement découpé qu’à première vue on croit voir de la dentelle. La broderie blanche sur filet ou sur gaze est pratiquée en Irlande (Carrick-macross), en Ecosse (Ayrshire), en Allemagne (Dresde), ainsi qu’à Lucknow, en Inde (style chikan).
Usages:
On a longtemps orné manchettes, cols et bonnets de broderie blanche. En Europe, les travaux les plus raffinés étaient réservés aux vêtements ecclésiastiques, aux robes de mariée et aux vêtements de baptême.
Vidéo : Broderie blanche
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Broderie blanche
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