Le concept de modernité
Est moderne ce qui est récent, ce qui s’oppose à l’ancien. Dans ce sens, le mot qualifie la nouveauté. C’est pourquoi, pour Baudelaire, « la modernité, c’est le transitoire, le fugitif ». Mais la modernité, ou ce qui est moderne, c’est aussi l’atmosphère d’ensemble d’une époque prise dans sa spécificité.
Le modernisme
À la question « Quels sont les traits de modernité d’une oeuvre? », l’historien d’art américain Edward Fry répond : « Nous reconnaissons le modernisme sans pouvoir dire de quoi il s’agit. Pour tenter d’éclaircir cet inconnu, il faut nous ivrer à un jeu de comparaison entre oeuvres du passé et œuvres modernes. Il apparaît alors de multiples questions […] Répondre à ces questions, c’est tout d’abord imaginer trois hypothèses :
– ¡’art est un moyen, un système, pour penser et comprendre le monde, y compris soi-même;
– I ne peut être séparé du système de pensée dans lequel il se trouve (tant par ‘apport au temps qu’à l’espace);
– traditionnel, il incarne et adhère à la pensée qui l’entoure; moderne, il conteste cet entourage. »
Le postmodernisme
Le postmodernisme s’oppose à la modernité. Le qualificatif de postmoderne a été utilisé d’abord par les historiens à la fin des années 1970, en relation avec les travaux sur l’architecture de l’américain Robert Venturi qui est aussi un néoricien. Il s’agit d’un retour aux genres traditionnels du paysage et de la peinture d’histoire, en effectuant des emprunts aux arts du passé et aux médias icinéma, télévision, journaux, publicité, bandes dessinées). Cette notion a fait nsparaître les frontières entre grand art et art populaire, et les barrières entre es disciplines.
Vidéo : Le concept de modernité
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