Le colombinage
Cette technique de façonnage manuel consiste à monter les pièces avec des colombins ou boudins d’argile. Vous pouvez les rouler à la main au fur et à mesure ou les préparer à l’avance et les envelopper de plastique pour qu’ils restent humides jusqu’à l’emploi. Pour accélérer l’opération, certains potiers fabriquent leurs colombins avec une boudineuse, une machine équipée d’une matrice, qui produit des formes différentes. L’argile servant au colombinage doit être assez plastique pour ne pas se fendiller à la mise en œuvre. Par ailleurs, elle doit contenir 20 à 30 % de dégraissant ou de sable, ce qui accroît sa résistance . Une tournette peut se révéler utile, mais n’est pas indispensable.
Le diamètre des colombins doit être un peu plus large que la paroi, car ils s’aminciront au montage. Imaginez la forme avant de commencer : si elle est convexe, les colombins auront un diamètre de plus en plus réduit ; si elle est concave, le diamètre devra augmenter. Les coutures entre les colombins doivent être bien aplaties à l’intérieur pour éviter les fendillements horizontaux, mais peuvent rester visibles à l’extérieur, dans un but décoratif. De temps à autre, laissez sécher la pièce pour qu’elle ne s’affaisse pas sous le poids de l’argile supplémentaire – au besoin, servez-vous d’un chalumeau à souder ou d’un sèche-cheveux pour accélérer le processus. Si le colombin placé au sommet est trop sec, guillochez-le et enduisez-le de barbotine pour faire adhérer le suivant.
Le diamètre des colombins doit être un peu plus large que la paroi, car ils s’aminciront au montage. Imaginez la forme avant de commencer : si elle est convexe, les colombins auront un diamètre de plus en plus réduit ; si elle est concave, le diamètre devra augmenter. Les coutures entre les colombins doivent être bien aplaties à l’intérieur pour éviter les fendillements horizontaux, mais peuvent rester visibles à l’extérieur, dans un but décoratif. De temps à autre, laissez sécher la pièce pour qu’elle ne s’affaisse pas sous le poids de l’argile supplémentaire – au besoin, servez-vous d’un chalumeau à souder ou d’un sèche-cheveux pour accélérer le processus. Si le colombin placé au sommet est trop sec, guillochez-le et enduisez-le de barbotine pour faire adhérer le suivant.
- Avec les paumes des mains, roulez des colombins de même taille sur une surface absorbante, de la toile par exemple. Écartez peu à peu les mains l’une de l’autre, tout en étirant et en allongeant les boudins. Roulez- les plusieurs fois pour qu’ils restent ronds ; des mouvements brefs vers l’avant leur donneront une section ovale.
- Pour le fond, aplatissez un disque d’argile avec la paume de la main ou un rouleau à pâtisserie. Placez-le sur une tournette et découpez un cercle du diamètre requis. Vous pouvez prendre un objet rond comme gabarit.
- Placez le premier colombin sur le fond, en enveloppant la forme circulaire. Si l’argile est assez molle, il adhérera sans eau. Certains potiers ne posent qu’un cercle à la fois, mais ici nous utilisons le colombin sur toute sa longueur.
- Suturez solidement les colombins à l’intérieur de la pièce en les lissant dans le sens vertical avec les doigts ou un ébauchoir en bois, en soutenant l’extérieur de l’autre main. Recommencez à l’extérieur si vous voulez une surface lisse.
- Quand vous avez affermi les premières rangées, continuez de la même manière jusqu’à ce que la pièce ait la hauteur voulue. Veillez à ce que les bouts des colombins ne se superposent pas, ce qui provoquerait une faiblesse dans le sens vertical.
- Avec une raclette en métal ou une estèque en plastique, affinez la forme et lissez la surface pour le décor (à moins que vous ne vouliez laissez apparaître les boudins). Même si vous envisagez des effets de texture, vous avez intérêt à commencer sur une surface lisse.