Broderie : Nœuds français et nœuds de pékin
Nœud français et nœud de Pékin sont des points surélevés utilisés quand on veut obtenir un effet de texture. Leur taille dépend de l’épaisseur du fil, comme du nombre de fois qu’on le tord autour de l’aiguille. Il faut veiller à en choisir une qui glissera aisément à travers un fil étroitement enroulé.
Technique:
Pour obtenir un nœud français, l’aiguille est d’abord passée à travers le tissu, puis on enroule le fil autour, une ou deux fois, avant qu’elle soit une fois de plus enfoncée fortement dans l’étoffe. Les nœuds de Pékin ont une allure plus nette et plus plate. Au lieu d’enrouler le fil autour de l’aiguille, on crée une boucle à travers laquelle elle passe.
Usages et répartition géographique:
Les nœuds français et de Pékin sont utilisés pour remplir des espaces relativement restreints, ainsi les pétales d’une fleur. On peut aussi les broder isolément là où il faut un point dans le motif, par exemple l’œil d’un oiseau. Les nœuds de Pékin sont d’usage fréquent dans le sud-ouest de la Chine, où l’on brode, souvent au fil blanc, des motifs et des contours linéaires, ou des panneaux qui seront ensuite cousus sur des vêtements : il s’agit généralement de fleurs, d’oiseaux, de papillons ou de créatures mythologiques telles que le phénix. Le nœud français est plus répandu en Europe, notamment en Suède où parfois des nœuds de laine sont cousus sur des coussins ou des parements.
Parmi les autres points noués, citons le point de corail, le point de poste et le point d’armes tortillé.
Vidéo : Broderie : Nœuds français et nœuds de pékin
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