Cuirs et peaux
Depuis la préhistoire, la peau des animaux, petits et grands, a fourni un matériau résistant, mais souple, permettant de faire des vêtements et toutes sortes d’objets utiles.
Le cuir brut:
Une peau qu’on vient de prélever sur un animal tué ne tarde pas à pourrir, et doit être traitée par séchage ou salage, après qu’on ait soigneusement gratté la chair. Ce qui donne un matériau solide, mais très raide, qu’on appelle cuir brut (ou « cuir vert »). Une fois mouillé, il peut être plié et moulé ; il redevient très dur une fois sec. Les Indiens des Plaines avaient un mode de vie nomade dépendant fortement des troupeaux de bisons, dont ils utilisaient les peaux pour faire de grands sacs destinés à transporter leurs affaires ou de la nourriture, des carquois, des boucliers et des selles.
Le cuir:
Pour obtenir ce matériau beaucoup plus souple, aux emplois multiples, qu’on appelle le cuir, il faut recourir à un procédé plus long, le tannage. Une fois les restes de chair et les poils soigneusement grattés, la peau est fumée, enduite d’huile animale ou de poisson, ou plongée dans une solution de matières végétales. Dans plusieurs régions du monde, l’opération est menée dans des cuves. L’immersion dans une solution d’écorce de chêne peut durer jusqu’à un an. Le cuir est ensuite rincé, séché et huilé pour le rendre étanche.
Usages:
le cuir peut être teint, travaillé, découpé, moulé ou cousu en vue d’obtenir une vaste gamme d’objets :
chaussures, ceintures, sacs, vêtements protecteurs. Le travail des artisans marocains, utilisant des peaux venues, à travers le Sahara, de la ville nigériane de Sokoto, est depuis des siècles admiré pour sa qualité et son raffinement technique.
Vidéo : Cuirs et peaux
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