Ornementation
la recherche de coquillages, de perles et d’objets brillants, destinés à orner le vêtement ou le corps pour des raisons de superstition ou de simple vanité, a entraîné la création de routes commerciales, voire de relations diplomatiques, entre des cultures et des pays très différents. Pendant des siècles, voyageurs et explorateurs ne partaient jamais sans perles et babioles.
L’identité sociale:
Des vêtements de styles différents sont souvent portés comme autant d’uniformes, et souvent ornés de signes indiquant le rang de ceux qui les portent-qu’il soit militaire, religieux ou professionnel. L’aspect opulent et séduisant des fils métalliques a fait son succès. Boutons, perles et médaillons, qui scintillent tout autant, placent celui qui les arbore au-dessus du commun des mortels ; ce sont les signes
de sa richesse, de son importance ou de son pouvoir.
A un niveau moins formel, des objets très humbles peuvent signifier l’appartenance d’un individu, ou sa réussite : ainsi la coquille Saint-Jacques des pèlerins du Moyen Age, la cocarde blanche sur le bonnet des Jacobites ou les plumes d’aigles des Indiens d’Amérique du Nord, qui signalaient leur bravoure.
Magie et superstition:
De nombreux objets censés avoir des pouvoirs magiques peuvent être attachés aux vêtements, pour protéger des esprits ou du mauvais œil (ainsi des pièces de monnaie), tandis que d’autres, dont la forme rappelle les organes génitaux, doivent assurer fertilité et puissance sexuelle. Ainsi en Asie centrale, les amulettes en forme de cornes de bélier, associées à la vitalité et la force, sont très répandues.
Vanité:
Le désir de provoquer l’admiration des autres est aussi répandu, partout dans le monde, que celui de se sentir beau ou important. On y a toujours consacré beaucoup de temps et d’efforts, sans regarder au prix. Le désir d’objets nouveaux, différents, dont on pourrait s’orner, a inspiré toutes sortes d’inventions – certes parfois peu subtiles.