Quilting
le quilting est une méthode consistant à coudre ensemble différentes épaisseurs de tissu pour en faire une couverture, parfois rembourrée, dans les régions froides, de coton, de laine, de plumes, voire de crins de cheval. Là où il fait plus chaud, elle est souvent simplement composée de tissus placés entre les deux surfaces. Depuis un temps immémorial, la confection des quilts permet le réemploi de vieux tissus usés devenus inutiles : on peut également recourir au patchwork, voire à l’appliqué.
Technique:
Le quilting est un procédé très simple. Diverses épaisseurs de tissu sont entassées puis surpiquées ensemble et souvent rembourrées. Elles sont ensuite cousues au point de devant ou au point arrière, à la fois en bordure et à intervalles réguliers depuis le centre, afin de maintenir en place les épaisseurs intérieures et d’obtenir un effet de rembourrage.
Usages:
Les quilts permettent avant tout de se protéger du froid : literie, vêtements.
Toutefois, ceux-ci ont souvent été portés sous des armures, ou isolément. C’est ainsi que se protégeaient hommes et chevaux en Afrique subsaharienne.
Possibilités décoratives La couture par rangées suggère d’elle-même toutes sortes de possibilités décoratives. On peut ainsi coudre des
motifs qui créeront un fond subtil (ainsi dans les quilts Durham du nord-est de l’Angleterre), varier la couleur des fils (comme dans les quilts de la caste Sindi Sami, dans le Pakistan oriental, à la frontière avec l’Inde). Les quilts les plus raffinés demeurent sans doute les kanthas figuratifs du Bangladesh.
Kanthas:
Ils se composent de plusieurs épaisseurs de dhoti ou de sari blanc cousues ensemble, généralement avec du fil de même couleur. Les zones comportant des motifs sont d’abord délimitées (généralement en noir), puis remplies d’un autre couleur, à chaque fois au point de devant. Les kanthas sont ainsi ornés d’animaux, de fleurs, de scènes de cirque ou de la vie rurale, voire de personnages historiques tels que Shakespeare, la reine Victoria ou Lénine !