Le vêtement : Les outils traditionnels
La couture demande quelques outils indispensables tels que le mètre ruban, le dé, l’aiguille (petit matériel). On retrouve certains de ces outils en confection, comme les ciseaux (matériel de découpe), la machine à coudre (matériel de piquage) et le fer à repasser (matériel de repassage).
Le petit matériel
□ Le mètre ruban est une longueur de ruban plastifiée, souple, graduée en centimètres. Il est utilisé chaque fois qu’une prise de mesures est nécessaire.
□ Le dé est une petite pièce de métal en forme de fourreau, il permet à la couturière de protéger le doigt qui pousse l’aiguille. Il existe aussi des dés en caoutchouc.
□ Il existe deux sortes d’aiguilles :
– Y aiguille à usage ménager est en acier poli, elle peut être de longueur et de grosseur variables, mais le chas (trou permettant le passage du fil) se trouve toujours à l’opposé de la pointe ;
– Vaiguille à usage industriel est aussi en acier poli, sa forme, sa longueur et sa pointe varient selon l’usage (machine utilisée, tissu à piquer, etc.). La nature de la pointe (normale, ronde, arrondie ou excentrée) est fonction du tissu à piquer (chaîne et trame, enduit, maille, etc.). Dans tous les cas, le chas se trouve du côté de la pointe.
Le matériel de découpe
Hier, les ciseaux étaient les seuls outils symboliques de la coupe, on les appelait les ciseaux tailleur. Aujourd’hui, ils sont utilisés par les couturières et en confection pour la coupe à l’unité (une seule épaisseur de tissu). Les ciseaux de coupeur ont une forme particulière, avec des anneaux assymétriques ; ils ne peuvent être utilisés par les personnes gauchères que s’ils sont adaptés pour elles.
Le matériel de repassage
Il existe deux sortes de fers à repasser utilisés par les ménagères, les couturières et en confection : les fers électriques, qui utilisent les propriétés du courant électrique, permettent d’échauffer les conducteurs qu’ils traversent. Les appareils sont munis d’un thermostat permettant de régler la chaleur en fonction des tissus à repasser; les fers électriques à vapeur utilisent les mêmes propriétés que le fer électrique, mais permettent d’humidifier le tissu grâce à une réserve d’eau ; peut être directement insérée dans le fer à repasser (usage ménager) ou contenue dans un réservoir annexe (en confection).
L’aiguille – le fer a repasser
L’histoire de l’aiguille
Les premières aiguilles remontent à 1000 av. J.-C. Il s’agissait d’un morceau d’os, d’une épine ou d’une arête de poisson, percé d’un trou à l’une des extrémités afin de recevoir un fil (fibre d’origine végétale ou animale) que l’homme utilisait pour assembler les peaux. L’homme de Cro-Magnon fut le premier couturier. L’aiguille se développa très lentement : il lui fallut 3 000 ans pour passer de l’os au bronze.
La première aiguille de bronze apparut en l’an 300 av. J.-C. L’aiguille d’acier comportant un trou apparue en 1385, mais ce fut seulement en 1834 que Wal- ter Hunt révolutionna l’industrie de la couture avec son aiguille à chas du côté de la pointe. En 1862, on vit la première machine à coudre équipée d’une aiguille polie à double encoche et chas à la pointe.
■ L’évolution du fer à repasser
Au xve siècle, les tailleurs hollandais se servaient de boîtes d’acier dans lesquelles ils disposaient une pièce de fer rougie par le feu. Le fer à repasser n’apparut qu’au XVIII siècle, lorsque le coton devint d’usage courant. Façonné dans une fonte lourde avec de longues poignées, il allait par deux, l’un chauffant sur le feu pendant que l’autre repassait. Dès la fin du xviii* siècle et jusqu’en 1960, on fabriqua en Europe des fers à repasser possédant un foyer de houille ou de charbon. Le fer électrique à résistance fut inventé en 1889 par Charles Carpenter. En 1926, une société industrielle de repassage lança le fer à repasser à vapeur.
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