L'Art : la renaissance , en France
Installés en Avignon au début du XIVe siècle, les papes favorisèrent l’éclosion d’un foyer artistique important, grâce à la venue de peintres siennois, comme Simone Martini. Mis en sommeil par le départ des papes, ce foyer fut réactivé par l’arrivée, vers le milieu du XVe siècle, d artistes venus du Nord, qui redonnent vie à l’école d’Avignon, élaborant un style original et cohérent. Enguerrand Quarton est le plus illustre représentant de cette école. Originaire de Picardie, où il fait son apprentissage au contact du gothique et des nouveautés artistiques flamandes, il réalise des œuvres dont les figures, aux contours incisifs, ont des volumes simplifiés. La Pietà de Villeneuve-lès-Avignon constitue le chef- d’œuvre de la peinture française du XVe siècle, et l’une des plus sublimes interprétations du thème de la Vierge de pitié tenant son fils mort sur les genoux.
Jean Fouquet, contemporain de Quarton, est fameux pour ses enluminures. Il voyage en Italie entre 1443 et 1-147. Ce contact direct lui permet une meilleure compréhension de l’architecture nouvelle qu’il utilise dans les arrière-plans de ses compositions, par exemple derrière la figure de Jouvenel des Ursins. Il sut se démarquer du modèle italien en donnant au tableau un espace propre, mais il traite la lumière à la manière de Piero della Francesca. Les guerres d’Italie éclatent et annoncent la fin d’un art purement français; les victoires royales provoquent l’arrivée massive d’artistes italiens à la cour de Fontainebleau.
On appelle première école de Fontainebleau ce courant artistique né sous l’impulsion des artistes que François Ier fit venir dans son château pour le décorer; il dure de 1530 jusque vers 1570. Trois artistes italiens y furent déterminants : le Florentin Rosso. le Bolonais Primatice et Nicolo Dell’Abate, formé à Bologne. L’art de Fontainebleau est un art de cour raffiné, traitant avec prédilection les sujets antiques, épiques et mythologiques, sur le mode de l’allusion et de l’allégorie, qui constitue un des aspects du maniérisme. A Paris, à l’écart des influences italiennes de la cour de Fontainebleau, Jean Cousin le Père réalise une œuvre étrange, Éva Prima Pan- dora. Eve et Pandore sont les deux femmes
qui, dans le christianisme et dans la mythologie grecque, symbolisent le mal. Ève ne peut résister à la pomme que lui tend le serpent, tandis que Pandore ouvre, malgré l’interdiction de Jupiter, les deux vases que celui-ci lui a donnés, transformant ainsi le bien en mal. Le corps de la femme, allongée à (intérieur d’une grotte et accoudée sur une tête de mort, rappelle la nymphe sculptée par Benvemto Celi.im. Antoine Caron, associé au chantier de Fontainebleau, fut impressionné par icolo Deli’Abate. Il en retient l’élongation gracile des figures, les coloris clairs et acidulés. Dans L’Empereur Auguste et la sibylle de Tibur, il raconte une histoire de façon toute personnelle à l’aide d’une multitude de petits personnages.
On appelle première école de Fontainebleau ce courant artistique né sous l’impulsion des artistes que François Ier fit venir dans son château pour le décorer; il dure de 1530 jusque vers 1570. Trois artistes italiens y furent déterminants : le Florentin Rosso. le Bolonais Primatice et Nicolo Dell’Abate, formé à Bologne. L’art de Fontainebleau est un art de cour raffiné, traitant avec prédilection les sujets antiques, épiques et mythologiques, sur le mode de l’allusion et de l’allégorie, qui constitue un des aspects du maniérisme. A Paris, à l’écart des influences italiennes de la cour de Fontainebleau, Jean Cousin le Père réalise une œuvre étrange, Éva Prima Pan- dora. Eve et Pandore sont les deux femmes
qui, dans le christianisme et dans la mythologie grecque, symbolisent le mal. Ève ne peut résister à la pomme que lui tend le serpent, tandis que Pandore ouvre, malgré l’interdiction de Jupiter, les deux vases que celui-ci lui a donnés, transformant ainsi le bien en mal. Le corps de la femme, allongée à (intérieur d’une grotte et accoudée sur une tête de mort, rappelle la nymphe sculptée par Benvemto Celi.im. Antoine Caron, associé au chantier de Fontainebleau, fut impressionné par icolo Deli’Abate. Il en retient l’élongation gracile des figures, les coloris clairs et acidulés. Dans L’Empereur Auguste et la sibylle de Tibur, il raconte une histoire de façon toute personnelle à l’aide d’une multitude de petits personnages.
Vidéo : la renaissance , en France
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : la renaissance , en France
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