La ville,un espace à partager
Aujourd’hui, la complexité ou l’absence du découpage parcellaire oppose une inertie considérable à l’évolution, et notamment aux mutations foncières ; chaque grand ensemble, avec sa forme et son histoire particulières, représente un cas d’espèce difficile à généraliser. Par ailleurs, le mythe de l’architecture comme « jeu savant, correct et magnifique des volumes » et la tentation du plan de masse totalisant sont encore bien vivaces dans la pensée des concepteurs.
La procédure de ZAC a pris la suite des ZUP ; par l’articulation financière qu’elle permet entre infrastructures et équipements publics d’une part, et programmes privés de construction d’autre part, elle perpétue l’interdépendance entre public et privé, avec souvent une lisibilité difficile des statuts. Paradoxalement, c’est au nom de l’intégration que la confusion entre public et privé est poussée très loin.
La ségrégation envers l’automobile s’est heurtée à la réalité des usages et des pratiques sociales ; l’heure est à son assimilation discrète et diffuse. L’espace de la voirie moderne offre un potentiel considérable de transformation et cherche encore ses qualités. Sa première qualité sera de savoir se partager entre les différents usages et de savoir partager l’espace de la ville, pour que chacun y trouve sa place.
Vidéo : La ville,un espace à partager
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : La ville,un espace à partager
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