smocks
le terme a d’abord désigné des blouses de lin portées par les agriculteurs anglais et gallois au XIX siècle. Il s’agissait de vêtements assez lâches, resserrés autour de la poitrine par des points de smocks. Plusieurs épaisseurs de tissu, et d’abondantes broderies aux endroits vulnérables, ne servaient pas que des fonctions décoratives, mais donnaient une grande solidité au vêtement. Les points formaient des motifs qu’on a souvent interprétés comme indiquant le lieu d’origine ou la profession de celui qui le portait. Fréquemment confectionné par des spécialistes, il valait parfois l’équivalent d’une semaine de salaire. Il était généralement blanc, parfois bleu, brun ou vert olive, avec des coutures de même couleur que le tissu.
Technique:
Il faut d’abord marquer des rangées de points sur une pièce de tissu faisant trois fois la largeur requise. Une aiguille entre et sort à ces endroits, puis le fil est tiré très fortement, pour que l’étoffe forme des plis verticaux (le fil est ôté ensuite). On recourt ensuite à divers points de couture, décoratifs ou qui déplacent les plis pour former des motifs en vagues, en losanges ou en nids d’abeille.
Usages:
De nos jours, en Grande-Bretagne, le smock est surtout utilisé pour les vêtements d’enfants : l’effet est plaisant et très diversifié. Les mères cousent souvent des vêtements destinés aux grandes occasions, baptêmes ou fêtes.
Le smock est aussi largement répandu en Europe et en Amérique.
Vêtements de type similaire:
De nombreuses cultures connaissent des vêtements semblables. Au Nouristan, province orientale de l’Afghanistan, les hommes portent des chemises de coton blanc, assez lâches, ornées de broderies noires. Les points de couture très serrés, formant de véritables crêtes,
délimitant des motifs en bandes verticales d’une étonnante diversité.
Vidéo : smocks
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : smocks
https://www.youtube.com/embed/ERojWjkd1lo