Terres à feu pour poterie culinaire
Ces marnes argilo-siliceuses, ferrugineuses ou non, ont été largement employées pour la poterie culinaire (terres à feu). Le type Vallauris ou « des Alpes » (terre franche sans adjuvant) et le type Soufflenheim (terre avec dégraissant) en sont des formes réputées. Elles sont en mesure de convenir pour de petites pièces, après avoir été amendées à l’aide d’une chamotte. Elles serviront également pour apporter de la plasticité à certaines terres réfractaires
trop maigres, ou pour leur donner un peu de fondant. Toutefois, il est préférable d’éviter les marnes argileuses trop calcaires, connues depuis longtemps pour leur médiocre résistance au choc thermique, car leur « effet quartz », très prononcé, se double d’une augmentation significative du coefficient de dilatation. Leur résistance au choc thermique tient donc essentiellement à leur sous-cuisson. Composition d’une pâte rouge ordinaire (Munier, 1957, p. 160) :
Argile grasse 66,00
Argile commune (glaise) 7,00
Chamotte 20,00
Minerai de fer 7,00