Espaces publics,communauté et voisinage,1945-1955
Au lendemain de 1945, la réflexion sur la ville marque une série d’inflexions par rapport aux fonctionnalismes de l’entre- deux-guerres, amorcée par la révision de l’orthodoxie fonction- naliste puis par sa mise en crise, depuis les textes des CIAM d’après-guerre jusqu’à la formation du Team Ten. D’autre part, les quartiers de la première décennie d’après-guerre en Grande- Bretagne et en Suède, fondés sur des modèles et des langages « néo-empiristes », ainsi que certaines réalisations « néoréalistes » des périphéries italiennes, constituent des propositions alternatives à la ville « rationnelle ». Expériences et réflexions qui semblent fort éloignées les unes des autres, mais que nous réunissons ici :;un regain d’intérêt pour les qualités à conférer aux espaces libres de la ville « moderne »,| aux espaces de relation entre les bâtiments, nous paraît, à des degrés divers, se trouver au centre de ces nouvelles réflexions. Deux thèmes émergent des propositions pour qualifier ces espaces : celui de la communauté, entité que le quartier doit traduire à travers son échelle, sa structure et sa forme ; et celui du voisinage, garant d’un ensemble de relations sociales. La résurgence de ces thèmes est-elle symptomatique d’une réflexion sur les espaces publics ? Car qualifier les espaces urbains de la première phase de la seconde reconstruction (1945-1955), surtout dans l’aire anglo-saxonne, du terme générique de « publics » présente une série de difficultés.
Vidéo : Espaces publics,communauté et voisinage,1945-1955
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