Le vêtement : Les codes d’entretien
Une réglementation adaptée à chaque pays
□ L’utilisation des symboles date des années 50 et, sous forme de marque déposée, de 1958. En 1964, sous l’impulsion d’un groupement de professionnels du textile, de l’habillement et de l’entretien, naît le Cofreet, association loi 1901 chargée de promouvoir les symboles des codes d’entretien.
□ Sur le plan international, les symboles sont des marques déposées auprès de 1 Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, à Genève. Ils font également l’objet d’un dépôt de marques en France pour lesquels le COFREET est copropriétaire. Tout utilisateur doit avoir l’agrément de cet organisme et s’acquitter d’un droit d’usage annuel.
□ Treize pays utilisent ces symboles : l’Autriche, l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grande-Bretagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque et la Suisse. L’usage des symboles d’entretien y est facultatif, sauf en Autriche où il est obligatoire. Aux États- Unis, si l’étiquetage est obligatoire, soit il doit être fait en toutes lettres et en langue anglaise, soit avec des symboles dits de l’ASTM, différents des symboles européens et seulement en vigueur aux États-Unis.
Mode d’application des symboles d’entretien
□ Les indications doivent correspondre à un article fini et non à une des seules fibres entrant dans la composition d’un vêtement. Pour donner les meilleures indications d’entretien, le confectionneur doit tenir compte des modes de fabrication et de toutes les composantes du vêtement : les fibres, la doublure, mais également le fil utilisé, les ornements, les entoilages.
Vidéo : Le vêtement : Les codes d’entretien
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