L'Art : Corot Jean-Baptiste Camille 17 9 6-1875 Peintre
Camille Corot, qui ne veut que peindre, refuse de travailler dans la boutique familiale, rue du Bac à Paris. Alors qu’il a vingt- cinq ans, ses parents finissent par céder à son désir et lui accordent une petite rente. Enfin libre, attentif au conseil de ses premiers professeurs, il parcourt la campagne pour noter ce qu’il voit et peindre ce qu’il ressent.
En 1825, il part en Italie où il reste trois ans. Aux musées, il préfère les jardins de Rome ou de Naples. l’étude du plein air et de la lumière. Il a l’ambition d’être peintre de paysage et s’applique à réaliser de grandes compositions, calmes et équilibrées, images d’une nature sereine et sans excès. Mais lorsqu’il peint sur le motif, il donne libre cours à son émotion, dans des études spontanées et originales. Il aime faire les portraits des membres de sa famille. La sincérité et la fraîcheur des visages témoignent de la réelle affection de Corot pour le monde de l’enfance et de l’adolescence.
De retour en France, il mène une vie itinérante, à la recherche des paysages les plus variés, à la ville comme à la campagne. Dès les beaux jours, il est souvent à Fontainebleau ou à Ville-d’Avray, près de Paris, dans les bois qui entourent les étangs: il veut saisir la première impression du jour. En hiver, dans son atelier, il travaille les coloris, il peint la lumière insaisissable du matin, les lignes fermes et précises des arbres, une rue qui s’enfonce entre de vieilles maisons. Pendant une trentaine d’années, il mène une vie solitaire, méconnu et incompris.
Il retourne deux fois en Italie et, à partir de 1835, expose régulièrement aux Salons des paysages, travaillés dans son atelier et animés de scènes de la Bible, ou tirées de la mythologie. Vers 1850. Corot est de plus en plus séduit par la lumière du Nord. Il aime ces atmosphères humides des bords de rivières chargés de brumes. Sa palette change doucement vers des tons de gris argentés. Le public apprécie et se passionne pour ces paysages mélancoliques. De minuscules silhouettes de nymphes et de jeunes filles dansent dans la forêt Lorsqu’il peint Souvenir de Mortefontaine.
Les grandes figures féminines et les nus, aux volumes simples et paisibles, conduisent à ce chef-d’œuvre qu’est La Femme ci la perle, peint en 1869. Héritier du XVIIIe siècle, Corot n’appartient à aucune école. Comme a dit de lui le peintre Delacroix : « C’est un génie rare et le père du paysage moderne. »
En 1825, il part en Italie où il reste trois ans. Aux musées, il préfère les jardins de Rome ou de Naples. l’étude du plein air et de la lumière. Il a l’ambition d’être peintre de paysage et s’applique à réaliser de grandes compositions, calmes et équilibrées, images d’une nature sereine et sans excès. Mais lorsqu’il peint sur le motif, il donne libre cours à son émotion, dans des études spontanées et originales. Il aime faire les portraits des membres de sa famille. La sincérité et la fraîcheur des visages témoignent de la réelle affection de Corot pour le monde de l’enfance et de l’adolescence.
De retour en France, il mène une vie itinérante, à la recherche des paysages les plus variés, à la ville comme à la campagne. Dès les beaux jours, il est souvent à Fontainebleau ou à Ville-d’Avray, près de Paris, dans les bois qui entourent les étangs: il veut saisir la première impression du jour. En hiver, dans son atelier, il travaille les coloris, il peint la lumière insaisissable du matin, les lignes fermes et précises des arbres, une rue qui s’enfonce entre de vieilles maisons. Pendant une trentaine d’années, il mène une vie solitaire, méconnu et incompris.
Il retourne deux fois en Italie et, à partir de 1835, expose régulièrement aux Salons des paysages, travaillés dans son atelier et animés de scènes de la Bible, ou tirées de la mythologie. Vers 1850. Corot est de plus en plus séduit par la lumière du Nord. Il aime ces atmosphères humides des bords de rivières chargés de brumes. Sa palette change doucement vers des tons de gris argentés. Le public apprécie et se passionne pour ces paysages mélancoliques. De minuscules silhouettes de nymphes et de jeunes filles dansent dans la forêt Lorsqu’il peint Souvenir de Mortefontaine.
Les grandes figures féminines et les nus, aux volumes simples et paisibles, conduisent à ce chef-d’œuvre qu’est La Femme ci la perle, peint en 1869. Héritier du XVIIIe siècle, Corot n’appartient à aucune école. Comme a dit de lui le peintre Delacroix : « C’est un génie rare et le père du paysage moderne. »
Vidéo : L’Art : Corot Jean-Baptiste Camille 17 9 6-1875 Peintre
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : L’Art : Corot Jean-Baptiste Camille 17 9 6-1875 Peintre
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