L'Art : Léger Fernand 1881-1955 Peintre
Fils d’un marchand de bœufs, Fernand Léger commence sa carrière d’artiste par des études d’architecture. Refusé aux Beaux- Arts, il n’en peint pas moins dans sa jeunesse de nombreuses toiles influencées par l’impressionnisme et le fauvisme, qu’il détruira ensuite.
Dans les premières années du siècle, il amorce un tournant décisif après le « choc » reçu en voyant les œuvres de Cézanne, exposées au Salon d’automne en 1904 et 1907 . Cette Période, marquée par « les batailles de volumes ». l’attire vers le cubisme et l’abstraction.
Mobilisé en 1914. au début de la Première Guerre mondiale, Il exécute sur le front nombre de croquis et reçoit le deuxième choc de sa vie : « Je fus ébloui par une culasse de 75 ouverte en plein soleil; elle m’en a appris plus sur mon évolution plastique que tous les musées du monde. » Désormais, l’objet, la machine, dont il découvre toute la sensualité et la force, vont devenir le centre de son univers, celui d’un peintre de la vie moderne. En témoignent. par exemple, Les Disques ou les Eléments mécaniques. Peu à peu, la figure humaine fait son apparition sur la toile : les ouvriers, dont Léger défendra la cause lors du Front populaire en 1936, s’intègrent dans ces représentations mécanisées et simplifiées du monde.
Outre la peinture, le cinéma et le ballet d’avant-garde sollicitent Léger. En 1923, il participe aux décors de L’Inhumaine rie Marcel L’Herbier et, un an plus tard, au « premier film sans scénario », Le Ballet mécanique ; en 1936. il crée à l’Opéra les décors et les costumes du David triomphant sur une chorégraphie de Serge Lifar. Durant ces années, il développe son intérêt pour les grandes compositions murales (les « enluminures de murs ») et renoue avec l’architecture et la dimension monumentale.
Exilé volontaire aux États-Unis (où il s’était déjà rendu avec Le Corbusier) de 1940 à 1945, Léger revient en France avec de nouvelles préoccupations : les gens de cirque, les acrobates, les plongeurs, les musiciens animent désormais ses toiles ; les personnages prennent de plus en plus d importance. Deux thèmes principaux dominent son œuvre : l’épopée sociale du travail et la civilisation des loisirs. Sa conscience politique (il s’inscrit au parti communiste) l’encourage à produire un « art compréhensif pour tous, sans subtilité », dont la base demeure l’opposition des masses et la révélation des contrastes. Léger s’essaie à la céramique, au vitrail, à la mosaïque, et réalise de nombreux décors pour des églises. Il meurt en 1955, laissant vacante une place parmi les plus originales dans l’histoire de l’art moderne
Dans les premières années du siècle, il amorce un tournant décisif après le « choc » reçu en voyant les œuvres de Cézanne, exposées au Salon d’automne en 1904 et 1907 . Cette Période, marquée par « les batailles de volumes ». l’attire vers le cubisme et l’abstraction.
Mobilisé en 1914. au début de la Première Guerre mondiale, Il exécute sur le front nombre de croquis et reçoit le deuxième choc de sa vie : « Je fus ébloui par une culasse de 75 ouverte en plein soleil; elle m’en a appris plus sur mon évolution plastique que tous les musées du monde. » Désormais, l’objet, la machine, dont il découvre toute la sensualité et la force, vont devenir le centre de son univers, celui d’un peintre de la vie moderne. En témoignent. par exemple, Les Disques ou les Eléments mécaniques. Peu à peu, la figure humaine fait son apparition sur la toile : les ouvriers, dont Léger défendra la cause lors du Front populaire en 1936, s’intègrent dans ces représentations mécanisées et simplifiées du monde.
Outre la peinture, le cinéma et le ballet d’avant-garde sollicitent Léger. En 1923, il participe aux décors de L’Inhumaine rie Marcel L’Herbier et, un an plus tard, au « premier film sans scénario », Le Ballet mécanique ; en 1936. il crée à l’Opéra les décors et les costumes du David triomphant sur une chorégraphie de Serge Lifar. Durant ces années, il développe son intérêt pour les grandes compositions murales (les « enluminures de murs ») et renoue avec l’architecture et la dimension monumentale.
Exilé volontaire aux États-Unis (où il s’était déjà rendu avec Le Corbusier) de 1940 à 1945, Léger revient en France avec de nouvelles préoccupations : les gens de cirque, les acrobates, les plongeurs, les musiciens animent désormais ses toiles ; les personnages prennent de plus en plus d importance. Deux thèmes principaux dominent son œuvre : l’épopée sociale du travail et la civilisation des loisirs. Sa conscience politique (il s’inscrit au parti communiste) l’encourage à produire un « art compréhensif pour tous, sans subtilité », dont la base demeure l’opposition des masses et la révélation des contrastes. Léger s’essaie à la céramique, au vitrail, à la mosaïque, et réalise de nombreux décors pour des églises. Il meurt en 1955, laissant vacante une place parmi les plus originales dans l’histoire de l’art moderne
Vidéo : L’Art : Léger Fernand 1881-1955 Peintre
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : L’Art : Léger Fernand 1881-1955 Peintre
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