Les glaçures texturées
Plusieurs méthodes permettent de modifier la glaçure afin d’obtenir une texture. D’un point de vue technique, celle-ci constitue un défaut, mais elle n’en a pas moins sa place, en particulier dans le cadre d’une recherche artistique. Voici quelques recettes de glaçures à grès.
Les glaçures rétractées
Le retrait est un défaut souvent provoqué par une couche trop épaisse ou une surface poussiéreuse ou grasse. La glaçure se retire, forme des bourrelets et ne s’étale pas bien sur toute la surface. C’est un défaut des glaçures à forte viscosité. Pour contrôler ce phénomène, faites des tests en ajoutant de l’oxyde d’étain ou de zinc ou bien du silicate de zirconium.
Glaçures volcaniques
Ces glaçures formant des croûtes sont dues à l’ajout de carbure de silicium dans une glaçure à grès, ce qui dégage du carbone pendant la cuisson, d’où le bouillonnement. Certains matériaux combustibles, tels que la cendre de bois à gros grains, ont un effet similaire.
Glaçure à craquelures
Le fendillement ou tressaillage, défaut fréquent des glaçures à basse température, est provoqué par la différence entre les coefficients d’expansion de l’argile et de la glaçure. Vous pouvez rehausser les craquelures, qui mettent parfois un certain temps à se former, en les imprégnant de thé, d’une teinture pour tissu ou d’encre de Chine. Il est également possible de les frotter avec un oxyde sombre et les recuire. À haute température, vous pouvez les provoquer en réduisant la teneur en silice de la glaçure ou en ajoutant des oxydes à fort coefficient d’expansion, tels que la soude et la potasse.