L'Art : David Jacques Louis 174 8-1825 peintre
Rêvant depuis son enfance de devenir peintre, David entre dans l’atelier de Vien, l’un des premiers peintres néo-classiques. Il tente le concours du prix de Rome. Après quatre tentatives, il remporte enfin le premier prix. Il passe alors cinq ans à Rome comme pensionnaire à la villa Médicis. La beauté de cette ville et de ses monuments antiques est pour lui une véritable révélation.
De retour à Paris en 1780, David puise les sujets de ses tableaux d’histoire dans l’Antiquité. Lorsqu’il reçoit sa première commande, en 1784, il choisit de peindre Le Serment des Horaces. Ce drame antique est rendu par un jeu de lignes fortes qui guident le regard, et par une opposition des couleurs claires et sombres, dont le rouge qui annonce le sacrifice des Horaces. La composition très rigoureuse et la stature imposante des personnages font de David un maître incontesté de la peinture néo-classique.
A la Révolution, David, engagé Politiquement, met son art au service de la nation et témoigne des grands évènements de l’histoire (Marat assassiné, 1793) ou en devient un observateur privilégié (Le Serment du Jeu de paume, qu’il n’achèvera jamais). Il peint les portraits de ses contemporains, comme Lavoisier et sa femme (1788) on Monsieur et Madame Sériziat (1795). Par le naturel des attitudes et la finesse de l’observation, il témoigne d’un très grand talent de portraitiste. A l’arrestation de Robespierre, en 1794, David est emprisonné
par deux fois au palais du Luxembourg à Paris. Il continue malgré tout à peindre, et conçoit Les Sabines, qu’il achève en 1799. Napoléon Bonaparte, Premier consul, offre à David sa protection et le nomme, à la proclamation de l’Empire en 1804, premier peintre de la Cour. David réalise alors son grand tableau, Le Sacre de Napoléon Ier (p. 25), montrant Bonaparte en train de couronner Joséphine.
A la chute de Napoléon, l’Italie lui refusant l’asile, David quitte la France pour la Belgique. Il ouvre un atelier à Bruxelles, et retrouve les sujets antiques, en consacrant ses dernières années à peindre des scènes inspirées de la mythologie, sans renoncer au genre du portrait. Peintre d’histoire et portraitiste remarquable, il fut admiré mais aussi détesté. Ses grandes compositions historiques au souffle puissant, sa maîtrise du dessin, son goût pour le travail parfait allaient influencer tous les artistes de son siècle
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