L'Art : Vermeer Johannes 1632-1675 peintre
Johannes Vermeer est né à Delft, en Hollande, en 1632. Son père tient une auberge et vend des tableaux. On ne sait presque rien de sa formation de peintre, mais il est très impressionné par la peinture en trompe-l’œil et à la touche délicate de Carel Fabritius, un des élèves les plus doués de Rembrandt.
Il se marie à vingt ans et l’année suivante, il est admis à la guilde (association) des peintres de Delft, ce qui veut dire que, reconnu comme peintre de qualité, il a le droit de signer et de vendre ses tableaux. Entre 1653 et 1675, année de sa mort, il ne peint qu’une trentaine de tableaux.
Il a dix enfants, et la situation financière de cette nombreuse famille est difficile. La Hollande, envahie par l’armée de Louis XIV en 1672, traverse une grave crise économique. Vermeer vend très peu de tableaux et son commerce d’œuvres d’art ne rapporte presque rien. Il meurt à quarante-trois ans, épuisé par les difficultés financières. Après sa mort, sa femme est obligée de donner deux tableaux aux créanciers pour rembourser ses dettes.
Mis à part quelques tableaux, datant probablement de sa période de jeunesse (Diane et ses nymphes ou la Ruelle), et la lumineuse Vue de Delft qui se reflète dans le canal, Vermeer peint les mêmes sujets, des scènes d’intérieur. Il ne peint qu’un ou deux petits tableaux par an, qu’il réalise lentement, avec minutie, par de fines touches de couleur souvent dominée par le bleu et le jaune.
Dans tous ses tableaux, il semble qu’il ne se passe presque rien. Une jeune femme lit une lettre, une autre écoute de la musique, une troisième verse du lait dans un pot de terre, des jeunes gens boivent un verre de vin. Par la fenêtre, la lumière entre et révèle avec délicatesse la beauté du visage de ces femmes et l’éclat de leurs bijoux. Ce sont toujours elles qui sont les personnages les plus importants de ses tableaux, elles sont rêveuses et mélancoliques, fragiles et mystérieuses.
La lumière joue avec les reflets, révèle des effets de transparence, se promène dans les plis des étoffes, fait étinceler les verres et briller les instruments de musique. Comme par magie, le temps s’est arrêté ; le pinceau de Vermeer, dans la simplicité de ces intérieurs raffinés, célèbre la « vie silencieuse » .
Vidéo : L’Art : Vermeer Johannes 1632-1675 peintre
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