L'Art : Ingres Jean Auguste Dominique 1780-1867 peintre
Grâce à son père, lui-même peintre et sculpteur, Ingres apprend très jeune à dessiner. Il apprend aussi à jouer du violon, ce qui restera toute sa vie son loisir favori – d’où l’expression
« avoir un violon d Ingres ». Il entre, dès 1791. à l’Académie royale de Toulouse, se rend à Paris à l’âge de dix-sept ans et est admis dans l’atelier du grand peintre néoclassique David. Il emporte en 1801 le prix de Rome, et reçoit alors ses premières commandes, qui sont toutes des portraits, comme l’impressionnant Napoléon I sur le trône impérial.
En 1806 il est à Rome, où il admire les monuments antiques et s’enthousiasme pour les chambres du Vatican décorées par Raphaël. Le règlement de la villa Médicis, où Ingres séjourne, exige que l’artiste envoie chaque année une œuvre à Paris. En 1811, il peint Jupiter et Thétis. La déformation du cou de la jeune fille est alors très critiquée. Sa recherche de la beauté féminine entraîne Ingres à exagérer les proportions réelles du corps, qu’il connaît pourtant bien. Ainsi, on dit qu’il ajouta trois vertèbres supplémentaires à La Grande Odalisque afin de rendre ses courbes parfaites.
Après des années difficiles, le gouvernement français lui commande, en 1820, Le Vœu de Louis XIII, représentant le roi en prière au pied d’une Vierge à l’Enfant. Cette fois, l’accueil du public français est triomphal. Ce tableau, marqué par le souvenir des Madones de Raphaël, apparaît comme un sommet de l’art classique. Ingres représente désormais l’ordre et l’équilibre, face à la fougue de Delacroix.
Il ouvre alors un atelier de peinture, qui remporte un formidable succès. Il peint L’Apotliéose d’Hornère pour un plafond du Louvre, réalise en 1832 le portrait de M. Bertin, bourgeois imposant, image de cette nouvelle classe qui étale son pouvoir et son assurance. Ingres accepte, en 1834, le poste de directeur de la villa Médicis à Rome, où il travaille pendant sept ans. A ses élèves, il explique la nécessité de copier les maîtres anciens pour atteindre le beau, et insiste sur Importance du dessin et de la ligne par rapport à la couleur.
De retour à Paris, il est chargé de grandes décorations murales pour le château de Dampierre ou pour les salons de l’ Hôtel de Ville à Paris, ou il choisit de représenter l‘Apothéose de Napoléon I ». Et, même s il continue de peindre des tableaux religieux, il donne toute la mesure de son imagination dans un tableau de nus, Le Bain turc, chef-d’œuvre des dernières années
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