L'Art : Van der Weyden Rogier 1399/1400 – 1464 Peintre
La vie de Rogier Van der Weyden est pleine d’incertitudes. Originaire de Tournai, il entre en 1427 en apprentissage chez Robert Campin (ce peintre est aujourd’hui pratiquement reconnu connue le Maître de Flémalle, p. 146), et vit à Bruxelles à partir de 1435. Dans ses œuvres de jeunesse, la sûreté dans le rendu des formes marque l’influence de son maître Campin, et sa manière raffinée, élégante et précieuse, celle de son aîné Van Eyck.
Cependant, il assimile et transforme les leçons de ses prédécesseurs. Dans La Déposition de Croix, peinte en 1435 pour la confrérie des arbalétriers de Louvain, la composition rappelle la vigueur du Maître de Flémai.le. Mais à l’austérité de ce dernier, il oppose les lignes sinueuses et souples comme des arabesques des grandes figures du Christ et de la Vierge, et, à droite la scène, le corps de Marie-Madeleine se brise sous le poids de la douleur du désespoir.
Avant 1446. il peint Bourgogne un admirable jugement dernier. En 1450, Rogier Van der Weyden rend en Italie, mais ce voyage ne semble pas l’avoir beaucoup influencé. Il reste très attaché à ces compositions qui s’équilibrent autour d’un axe de symétrie, rythmées par le des lignes et des volumes. Les formes tourmentées ont l’aspect monumental
Cependant, il assimile et transforme les leçons de ses prédécesseurs. Dans La Déposition de Croix, peinte en 1435 pour la confrérie des arbalétriers de Louvain, la composition rappelle la vigueur du Maître de Flémai.le. Mais à l’austérité de ce dernier, il oppose les lignes sinueuses et souples comme des arabesques des grandes figures du Christ et de la Vierge, et, à droite la scène, le corps de Marie-Madeleine se brise sous le poids de la douleur du désespoir.
Avant 1446. il peint Bourgogne un admirable jugement dernier. En 1450, Rogier Van der Weyden rend en Italie, mais ce voyage ne semble pas l’avoir beaucoup influencé. Il reste très attaché à ces compositions qui s’équilibrent autour d’un axe de symétrie, rythmées par le des lignes et des volumes. Les formes tourmentées ont l’aspect monumental
des sculptures, les couleurs sont claires et vives. Dans La Mise au tombeau, le Triptyque de saint Jean ou le Triptyque des sept sacrements, l’artiste exprime avec une rare intensité l’émotion. la douleur, la souffrance. A la fin de sa vie, le Retable Bladelin, exécuté vers 1456, marque l’aboutissement de sa carrière de peintre : sa palette s’éclaircit et la recherche dramatique s atténue an profit de la sérénité. Attirés par l’expression pathétique de sa peinture, de nombreux artistes tentèrent de l’imiter .
Vidéo : L’Art : Van der Weyden Rogier 1399/1400 – 1464 Peintre
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