Les outils
Les outils:
Du pinceau primitif du peintre de la préhistoire à celui du XX siècle, il y a peu de différences, si ce n’est qu’il s’est perfectionné et que la gamme s’est élargie. Si désormais les outils traditionnels se doublent d’objets et d’outils non destinés à la peinture, l’aménagement de l’atelier a peu changé.
Les pinceaux et les brosses:
Les pinceaux (de section ronde) sont montés en poils de martre, petit-gris ou putois ; leur pointe effilée convient à toutes les peintures. Les pinceaux en poils de martre, reconnaissables à leur couleur rouge, sont les meilleurs ; ils offrent un glissé exceptionnel, et leur fort pouvoir d’absorption d’eau en fait « l’outil » de l’aquarelliste.
Les brosses, de section ronde ou plate, à poils longs ou courts, sont utilisées pour toutes les techniques. Le peintre les choisit en synthétique, en soies de porc ou en poils de martre. Ces derniers, plus souples, n’entraînent pas les mêmes effets. Pour les grands formats, il utilise fréquemment des spalters, larges brosses plates utilisées dans le bâtiment. Certains de ces outils présentent des formes particulières, comme la brosse langue de chat, que l’aquarelliste utilise pour les aplats de couleur et les lavis, la brosse à pochoir ronde et drue et la brosse éventail, employée pour les glacis et les effets de matière (marbres, bois, etc.).
Les couteaux et truelles à peindre:
Ces outils, souvent en forme de truelle de maçon, servent à gratter la surface peinte et la palette, mais également à peindre.
les outils spécifiques:
La palette et le chevalet sont indissociables du métier de peintre. Pourtant, aujourd’hui, certains peintres préfèrent une planche de Formica, sur laquelle ils étalent et mélangent leurs couleurs, à la palette traditionnelle en acajou.
L’aérographe et le pistolet à peinture vaporisent la couleur, ainsi que le soufflographe (ou soufflette), destiné à vaporiser le fixatif sur le pastel ou le fusain.
L’estompe du pastelliste, sorte de bâton de buvard roulé, réalise les passages en douceur d’une couleur à l’autre par de légers frottages. Elle s’accompagne de gomme mie de pain (à l’origine, de la mie de pain malaxée), une sorte de mastic qui efface pastel et fusain sans « graisser » le support.
l’atelier du peintre:
Un lieu de travail et de vie:
L’atelier est à la fois un lieu de travail et un endroit où le peintre se documente, se repose et reçoit des amis. Cette pièce nécessite une lumière naturelle suffisante, régulière et sans contraste. Une ouverture zénithale, légèrement orientée vers le nord, présente une exposition parfaite, mais une large baie offrant un éclairage latéral est convenable à condition que la lumière arrive par la gauche, pour éviter les ombres portées de la main (pour un droitier). Les peintres ont de tout temps travaillé à la lumière
artificielle des bougies, du bec de gaz ou du l’électricité. Cette lumière trop directe a l’inconvénient d’accentuer exagérément l’effet du contraste des couleurs. Son éclat demande a être tempéré par l’installation de plusieurs sources lumineuses.
Les outils:
Le chevalet, pièce maîtresse de l’atelier du peintre jusqu’au milieu du XXe siècle, tend à disparaître chez les peintres qui pratiquent les grands formats au profit de la pose du support au sol ou de l’accrochage direct sur le mur. La palette demeure indispensable, tout comme la présence d’un meuble, pour poser la couleur, les outils et quantité d’objets propres à chaque peintre, et d’une table pour dessiner et poser les documents. Un fauteuil confortable fait traditionnellement partie de l’installation.
Vidéo : Les outils
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Les outils