L'Art : Holbein le Jeune Hans 1497-1543 peintre
C’est toute une famille de peintres qui porte le nom de Holbein. Il y a Hans, le père, appelé l’Ancien, son frère Sigmund, presque inconnu, et ses deux enfants Ambrosius et Hans, qui ont travaillé ensemble pendant quelques années. Mais la renommée de Hans, qui fut appelé le Jeune, éclipsa très vite celle des autres.
Dans l’atelier de son père, à Augsbourg, en Allemagne, Je jeune Hans apprend le métier de peintre. Très doué, il assimile vite l’art allemand et l’art de la Renaissance italienne, que des artistes comme Durer avaient largement fait connaître. En 1516, il se fixe à Bâle où il est introduit dans le milieu des riches bourgeois commerçants, dont il reçoit d’importantes commandes. C’est une période d’une incroyable activité. Il est chargé de décorer les façades des maisons bourgeoises.
Aujourd’hui ces décorations ont toutes disparu, seuls subsistent les croquis de l’artiste qui attestent sa grande maîtrise et sa connaissance des règles de la perspective. C’est aussi la seule période pendant laquelle il peint des tableaux religieux. La Vierge avec la famille du bourgmestre Meyer (1526) présente, dans une composition harmonieuse qui rappelle les grandes compositions de Giovanni Bellini ou de Raphaël, les donateurs du tableau entourant la Vierge, qui domine la scène de sa majesté et de sa beauté.
En 1526, il s’exile à Londres, loin des troubles causés par la Réforme (p. 148). Protégé par Thomas More, homme politique et philosophe important, il peint les portraits des grands de la cour anglaise. Après un bref retour à Bâle, entre 1528 et 1531, il s installe définitivement à Londres.
Holbein devient alors le peintre officiel du roi Henri VIII. S’il ne peint plus de tableaux religieux, il est chargé en revanche de dessiner les décors et les costumes des l’êtes royales et, surtout, il est le portraitiste de la Cour. En 1532, il peint Georg Gisze, l’année suivante Les Ambassadeurs (p. 147), Anne de Clèves en 1539, Henri VIII en 1540 ou Le Jeune Marchand en 1541. Cette étonnante galerie de portraits fait de Holbein un des plus grands portraitistes de tous les temps.
Avec une étonnante perfection, un authentique respect de la personnalité du modèle, un don d observation d’une grande finesse, il met en évidence la véritable identité de ses personnages. Il précise, par tous les objets qui les accompagnent, leur rang social, leur qualité, leur appartenance à la haute
Vidéo : L’Art : Holbein le Jeune Hans 1497-1543 peintre
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